Exposition et performance La Grande Vanité

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Ethopée présentera une performance La Grande Vanité, le 1er juillet 2018 à la galerie Les MétamorphOZes (3 Domaine du Prieuré – 41120 VALAIRE-FRANCE)

La Grande Vanité
Performance
Conception et travail textile : Anne DELABY
Guitare contemporaine : Denis JANODY

Grande Vanité
Chaque fil est une vie

La Grande Vanité. Chaque fil est une vie.
Performance plastique et musicale. Durée : environ 20 minutes – Style : création contemporaine.
Grande Vanité – Anne DELABY
Le Fil de la Vie (en création mondiale), L’Absence ou le Tourment et Ressouvenance – Denis JANODY.

La Grande Vanité est une performance plastique et musicale. L’œuvre plastique (papier toilé, acrylique, fils et laines sur toile à broder (Hauteur : 3m – largeur : 1,70m) sera sur place, en construction, avec trois pièces pour guitare à dix cordes : Le Fil de la Vie (en création mondiale), L’Absence ou le Tourment et Ressouvenance composées et interprétées par Denis JANODY.
Cette œuvre s’inscrit à la fois dans la grande tradition des Vanités du XVIIème siècle ainsi que dans celle de l’art textilaire tout en étant revisitée par des techniques plus contemporaines (work in progress, écriture contemporaine pour guitare à dix cordes).
Elle fait appel aux sens de la vue, de l’ouïe et du toucher comme les anciennes Vanités en faisant dialoguer la musique et les arts plastiques sur scène. Cette performance interroge notre rapport au Temps, celui de notre existence terrestre tout entière, celui de l’absence et du souvenir et de ce qui reste de nous comme ce qui subsiste d’une œuvre d’art. Puis vient la question du souvenir, de la postérité ; jusqu’à quand ressentons-nous la douleur de l’absence, conservons-nous le souvenir et que reste-t-il d’une œuvre d’art ?
Cette œuvre questionne également la notion de lien, celui qui nous attache à la vie, nous retient les uns aux autres mais aussi ce lien entre les arts et l’homme et celui des arts entre eux.
L’œuvre entière est finalement construite sur des phrases non dites qui contiennent des mots tels que vie, mort, lien, fil, souvenir … qui nous viennent à l’esprit devant une telle performance. N’avons-nous pas songé au « fil de la vie », à « tisser ou couper les liens », à « garder le souvenir de … » ? Qui ne s’est pas interrogé sur ce qui restera de nous, sur l’absence, la trace et la mémoire ?
C’est le sens profond de cette création laissant le champ libre à l’émotion intime dont nous ne sortons jamais indemne.

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